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mercredi 19 juin 2013

Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le !



Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l'extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l'occasion pour eux d'être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.

L'exclusion, le rejet de l'autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l'immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l'histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.

Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l'immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l'Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.

Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !

Manifestation à Angers,


dimanche 23 juin à 15h Place du Ralliement


Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

Appel signé au niveau national par plus de 80 organisations syndicales, politiques et associatives.
Soutenu dans le département par : des individu-e-s, Alternative Libertaire 49, ATTAC 49, la CNT 49, le Collectif Émancipation, le Collectif de Soutien aux Sans-Papiers 49, la Gauche Anticapitaliste 49, les Jeunesses Communistes 49, librairie Les Nuits Bleues, le Planning Familial 49, le NPA 49, RUSF 49, le SNEP-FSU, l'UNEF Angers, l'Union syndicale Solidaires 49

Réunion du Réseau Angevin Antifasciste qui regroupe des individu-e-s 
 et des organisations souhaitant œuvrer ensemble contre l'extrême-droite le

Mardi 25 juin à 18h30 à la Bourse du Travail  

(Place Imbach)

mercredi 5 juin 2013

Samedi 8 juin 14h - Rencontre avec les Comités Syndicalistes Révolutionnaires



On a pas l'habitude de se laisser abattre, de se laisser intimider, surtout pas par les fachos! Le cycle sur le syndicalisme continue donc (et se termine) samedi 8 juin prochain à 14h avec la venue de militant-e-s des Comités Syndicalistes Révolutionnaires. Étant donné que notre vélociste préféré continuera de travailler, la réunion se fera à l'Étincelle (lieu autogéré et dont la librairie est membre).


mardi 4 juin 2013

« Nous sommes et nous le resterons !»

Le «21», local associatif comprenant une librairie associative, un espace tisannerie ainsi qu’un atelier de réparation de vélos a pour la seconde fois été attaqué en une semaine (arrachage d’affiches, destruction de la plaque).
Dans la même nuit, de mercredi 29 mai au jeudi 30, deux autres lieux alternatifs de la rue tels que l’Étincelle et le «Slip » furent aussi victimes des fascistes (Croix gammées et signature GUD), les Restaurants du Cœur eux se virent déshonorés par une croix celtique. Le matériel urbain (horodateurs, panneaux, boîte aux lettres, etc. ) et les habitations voisines se sont également fait peinturlurer.
Dans la même nuit des autocollants du Mouvement Identitaire et du FNJ ont été apposés sur nos locaux et dans le voisinage.
Depuis quelques temps, les déprédations commises par ces personnes se multiplient : vitres brisées, autocollants, ...


La librairie Les Nuits Bleues est une librairie de Classe. Lieu unique sur Angers voire le grand Ouest, les membres qui l'a font vivre sont des militant-e-s syndicaux de diverses organisations, de groupes politiques, d’associations diverses.
Nous considérons être attaqués car nous vendons des livres sur l’Histoire sociale, de la littérature prolétarienne, sur les luttes syndicales, le féminisme, d’analyse sur les rapport Nord-Sud, etc.
Par ailleurs, nous sommes fier-e-s de permettre à des organisations locales telle que Lutte Ouvrière, Alternative Libertaire, L’Anjou laïque d’y déposer leurs revues. D’autres, telle qu’Emancipation (tendance intersyndicale de l’éducation), Syndicaliste (tendance de la CGT), la Révolution Prolétarienne, l’Union Pacifiste, etc. peuvent y trouver refuge.
Nous faisons le choix de la variété, de la diversité, pour diffuser des idées qui tendent vers l'Emancipation.


Plus largement ce brassage, ce mélange permet d’échanger entre membres d’organisations diverses tel que nous le faisons actuellement avec notre cycle sur le syndicalisme-révolutionnaire (le 8 juin à 14h avec le Courant Syndicaliste Révolutionnaire).
L’attaque que nous venons de subir, certes encore minime, est dans l’ordre des choses avec cette extrême-droite qui, en ce moment, prend la rue. Nos rues sont polluées par leurs affiches et autocollants, par les provocations physiques, les veillées du mercredi soir sur La Place du Ralliement, les pitoyables Hommen, la procession religieuse dans l'espace public des groupes les plus intransigeants des catholiques avec la Fraternité saint-Pie X, etc.
Ce sont les mêmes qui cherchent en public la respectabilité la plus obséquieuse mais qui nous prouve encore une fois que « la civilisation » qu'ils et elles se targuent de défendre n'est qu'une resucée fasciste. Ce sont les mêmes qui se réclament de l’Ordre le plus dur mais pour les autres ; ce sont les mêmes qui font les actions les plus extrêmes en se prenant à des locaux étiquetés à gauche (comme par exemple au Lenin café à Chalonnes/Loire, le local de Solidaires étudiant-e-s à la fac de lettres). Pire ce sont les mêmes qui commencent à s’en prendre à des individus en fonction de leurs orientations sexuelles. Ils se rêvent tel Roland à Ronceveaux, mais ne sont que les avortons les plus lamentables du capitalisme et du fanatisme religieux.
Nous n’attendrons pas, en les paraphrasant, en tendant l'autre joue, comme dans certaines villes, où des militant-e-s se sont fait agresser sexuellement, tabasser (Tours, Limoges, Lyon, etc.). Les menaces et les intimidations ne prennent pas. Les points sur les "i" viendront en temps et en heure.


Ce texte/communiqué est adressé à notre liste de sympathisant-e-s, aux organisations syndicales et tendances, partis, associations, individus ; nous les convions à être vigilant-e-s ; à faire circuler ce texte et à réagir fermement.
Notre patience est arrivée à sa limite.


De Gauche, de Classe, Syndicaliste, Libre-penseuse, Féministe, Internationaliste, nous le sommes, nous le resterons.


La Librairie Les Nuits Bleues


ci-joint quelques liens internet :


La Librairie associative Les Nuits Bleues, 21 rue maillé : http://lesnuitsbleues.blogspot.fr/ ;
L'atelier la Tête dans le Guidon, 21 rue Maillé : http://latetedansleguidon.blogspot.fr/ ;
pour aller plus loin :
‎site syndicaliste, http://www.visa-isa.org/