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mercredi 19 février 2014

5 ans!

Il y a cinq ans, au 21 de la rue Maillé, un nouveau local ouvrait ses portes. Le 21, abrite la Librairie associative, sociale et subversive Les Nuits Bleues ainsi qu’un atelier professionnel de réparation vélo et une association de promotion de la petite reine réunis sous le nom de La Tête dans le Guidon. Tout ce petit monde gravite autour du comptoir de La Tisanerie où thé et café réchauffent les espoirs communs.

Nous prenions alors le pari qu’il est possible d’offrir un lieu accueillant et ouvert sur la ville mais sans concessions quant à nos valeurs et idéaux d’autonomie et d’émancipation.

Depuis, nous avons tâtonné, ajusté, corrigé, expérimenté, à la recherche d’un équilibre précaire mais riche d’enseignements. Et voilà que nous sommes toujours là. La voix-off d’une émission de télé-réalité décrirait sans doute avec emphase notre quotidien comme une “formidable aventure humaine”. Plus prosaïquement, nous affirmons que mutualiser l’espace pour nos projets respectifs est une bonne occasion de pratiquer la solidarité au quotidien.

Considérez les quelques activités de ce programme comme une manière maladroite mais sincère de vous remercier, en même temps qu’une invitation à continuer de nous soutenir. Enfin, si vous ne nous connaissez pas, voici une bonne occasion de découvrir le 21.

Mardi 25 février, 20h30, conférence-débat
Rarement l’Histoire aura entretenu une image aussi négative d’un personnage universellement connu : Attila. Le “Fléau de Dieu”. On oublie souvent que chef de guerre et fin stratège, il fut aussi toute sa vie un diplomate avisé et l’indéfectible ami du général romain Aetius. C’est cette histoire qu’évoquera Jean-Pierre Tusseau, auteur du livre L’affaire Attila.

Dimanche 09 mars, 15h, glouglou-joujou
Le Maine-et-Loire est limitrophe de huit départements. Peine-et-Gloire est une épreuve qui a pour but de tous les rejoindre à vélo. Ce dimanche, c’est la remise des prix ! Même (surtout) sans avoir participé, venez admirer les plus beaux mollets qui soient. Vous pourrez aussi pédaler grâce à Cyclo Geek ! Éternelle lanterne rouge, risée du peloton, l’équipe Cyclo Geek décide, de se reconvertir. Pour sa survie, elle se voit forcée de proposer un entresort mêlant jeu vidéo et cyclisme d’appartement. Par binômes, vous aurez une minute et demi pour tenter d’emporter la victoire !

Mercredi 12 mars, 20h30, conférence-débat
Créé en 2000, Vinci est vite devenu un des leaders mondiaux des BTP : autoroutes, voies ferrées, industrie nucléaire et aéroports, dont le projet de Notre-Dame-des-Landes. Vinci incarne le capitalisme moderne : discours de façade sur l’écologie et la place de l’humain dans l’entreprise, etc. Cela masque mal des pratiques de prédateur : exploitation de la précarité, proximité avec le pouvoir et quelques ennuis devant les tribunaux. Nicolas de la Casinière viendra nous présenter son ouvrage aux éditions Libertalia : Les prédateurs du béton, enquête sur la multinationale Vinci.

Jeudi 20 mars, 20h30, vidéo-projection
Bernard, ni dieu, ni chaussettes, P. Boucher, 2010
Sur les bords de la Loire, Bernard, 73 ans, cultive en bon-vivant sa vigne et ses amitiés. Il est un gardien de la mémoire, celle de Gaston Couté, poète local de la Belle-époque. Les deux hommes partagent des idées libertaires et la volonté de témoigner sur la condition paysanne des plus humbles.

Samedi 29 mars, 18h, glouglou-blablabla
Apéro de soutien au 21. Comme les oeufs, les temps sont durs, qui plus est, nous nourrissons de grands projets pour le futur.

Samedi 29 mars, 20h30, vidéo-projection
Parpaillon, L. Moullet, 1993, 85 mn.
Chaque année, dans les Alpes, une kyrielle de cyclistes en tous genres montent le Mont Parpaillon (2632 m.). C’est l’occasion de passer en revue la société humaine et ses tics. Un film à la marge, drôle et très décalé.


Toutes les activités sont à prix libre
et se déroulent au 21, rue Maillé, 49100 Angers.

chezle21.blogspot.com
lesnuitsbleues@riseup.net
contact@latetedansleguidon.net

Horaires habituels d’ouverture :
Mardi, jeudi, samedi : 11h - 19h
Mercredi, vendredi : 11h - 17h45

vendredi 14 février 2014

Cette semaine nous vous proposons plusieurs revues et livres dont certains que nous venons de recevoir.

Tout d'abord en Une et parce que tous les censeurs religieux nous emmerdent, Jean à deux mamans, un livre d'Ophélie Texier publié à L'école des loisirs.
Un livre tout gentillet où Jean apprend la vie, se fait aider à grandir par deux mamans... 
C'est sûr cela doit défriser les moustaches des intégristes et des traditionalistes -qui vénèrent un type en robe blanche-... qu'un enfant puisse être aimer par deux parents de même sexe.


Toujours sur le même thème car nous revendiquons l'Egalité, qu'elle soit économique, sociale ou entre les sexes ; une nouvelle parution de la maison d'édition La Ville Brûle, l'éditeur de J'ai avorté et je vais bien, merci qui pour les plus jeunes vient de sortir un livres de Delphine Beauvois et claire Cantais : On n'est pas des Poupées. Un premier manifeste féministe parce qu'il n'est jamais trop tôt pour lutter contre les stéréotypes...

Toujours pour plaire aux méchasses ou leurs copines en tailleurs bleu-marine (bien souvent adepte de Jeanne-marie), le livre d'Hélène Yvert-Jalu aux éditions du Sextant (23 euros, 348p) les réconfortera peut-être car en le lisant, ils et elles s'apercevront que malgré certaines mesures révolutionnaires, ce qui était présenté comme le Paradis soviétique, l'émancipation fut parfois artificielle et théorique. On s'attardera aussi sur la condition catastrophique des femmes sous le régime tsariste -la double exploitation économique et sexuelle- mais aussi l'aggravation du sort des femmes prolétaires (contrairement à celles liées à la bourgeoisie) depuis l'avènement du libéralisme économique.

Toujours du côté historique, nous avons une nouvelle biographie, celle de Paul Vaillant-Couturier. Sous-titré, Essai sur un écrivain qui s'est empêche de l'être, ce livre traite tout autant de sa vie publique de leader du Parti communiste que de son œuvre littéraire.

Biographie aussi, mais du côté anti-communiste avec un livre qui retrace tout autant la naissance du syndicat Force Ouvrière que la vie d'un d'un de ses personnalités : Robert Bothereau. Il s'agit là-encore d'un livre universitaire, fruit d'un colloque organisé en 2001 par le Centre d'Histoire Sociale du XXe siècle.Un livre somme toute assez complet qui retrace la scission de 1947, le vie -y compris controversés- de certains syndicaliste, l'épuration, les relations avec les autres centrales syndicales CGT et CFTC.
Nous venons de recevoir également un livre très attendu autant chez les anarchistes, les anarcho-syndicalistes et les syndicalistes-révolutionnaires ou les curieux, le livre écrit par José Peirats. Une Révolution pour horizon, Les Anarcho-Syndicalistes espagnols, 1869-1939
Le 1er avril 1939, la guerre d’Espagne prend officiellement fin. Les staliniens diffusent immédiatement leur vision du conflit, et une version républicaine des événements est brodée après-guerre. Mais le récit des anarcho-syndicalistes de la CNT, pourtant l’une des principales forces en présence, comptant deux millions de membres en 1936, se fait en ordre dispersé.

En 1950, la CNT espagnole alors en exil décide qu’il est temps de relater les faits tels qu’elle les a vécus, sans dogmatisme. N’étant pas un parti, elle ne veut pas d’une ode à son action et préfère une approche autocritique. Son but est de comprendre comment la révolution sociale de 1936 a été possible, mais aussi d’analyser les raisons de son échec. La Confédération confie alors cette mission à l’un de ses membres, José Peirats.
Voici le livre de référence sur les anarcho-syndicalistes espagnols. Le récit de la construction d’une révolution sociale à nulle autre pareille. Un texte qui, au-delà de sa portée historique, éclaire notre présent et contribue à enrichir un idéal qui ne cesse de s’inventer.
Un livre qui ne passe pas sous silence les multiples critiques qui peuvent être fait sur la CNT. 


Enfin le dernier présenté est celui de Linda McQuaig et Neil Brooks, Les Milliardaires, Comment les ultra-riches nuisent à l'économie. Les milliardaires entreprend une démolition en règle des justifications apportées à
l’existence de fortunes aussi démesurées que déraisonnables. Bien documentée, cette satire mordante des prétendus bienfaits collectifs de l’extrême richesse se termine en ouvrant les possibilités d’une fiscalité plus juste. (20 euros, 299p).


Du côté des revues, outre CQFD, nous avons reçu le dernier numéro de L'Emancipation syndicale et pédagogique. Au sommaire : Contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le Projet Peillon : c’est toujours non ! ; l'Éducation prioritaire : une nouvelle contre-réforme !, “Sotchi : ouvrez les yeux, fermez la télé”; Xénophobie et racisme d’État ;“Refondation de l’école”… privée !, Pisa, mais aussi les rubriques Histoire, Syndicalisme (sur le SNES), International, etc.

mercredi 12 février 2014

Bouts du monde - La revue des carnets de voyages

Quelques lignes pour vous dire que nous avons un nouveau dépôt: Bouts du monde - La revue des carnets de voyages. http://www.revue-boutsdumonde.com/
Les numéros 16 et 17 sont disponibles.
 

mardi 11 février 2014

Conférence/Débat: l'affaire Attila mardi 25 février

Rarement l’Histoire aura entretenu une image aussi négative d’un personnage universellement connu: Attila. Le “Fléau de Dieu”, celui qui chevauchait à la tête des Huns, le chef de ces Barbares qu’on disait engendrés par des sorcières accouplées à des esprits infernaux, et qui ne s’exprimaient que par des grognements. On oublie souvent qu’Attila, chef de guerre et fin stratège, fut aussi toute sa vie un diplomate avisé et l'indéfectible ami du général romain Aétius. C'est cette histoire qu'évoque L'affaire Attila, livre écrit par Jean-Pierre Tusseau.