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lundi 21 décembre 2015

We need encore you !


L'agrandissement du 21, ça fait déjà un moment qu'on vous bassine avec ça. Des articles on en a déjà écrits tout plein là-dessus. Pour vous faire part de notre projet et lancer un appel aux dons. Pour vous informer d'un concert de soutien organisé à l'étincelle. On a commencé à faire des blagues en se disant que le chantier allait bien se dérouler. On était très fiers et fières de vous montrer des photos de notre chantier qui avançait d'un pas aérien. L'heure du premier bilan avait sonné et il fallait en venir à l'évidence, nous avions pris du retard et l'immeuble qui nous accueille n'est pas d'une première jeunesse. Première prise de conscience. Pendant notre chute vertigineuse nous avions toujours ces moments d'insouciances, que les médecins appellent « lune de miel » pour les plus ramollis de la caisse. Notre pragmatisme nous a souvent rattrapé au grand galop, nous forçant à adopter l'attitude du propriétaire de chevaux qui attend fébrilement des nouvelles de Flocon du mistral de l'A12 son fier pur-sang qui passe sur le billard pour une sombre histoire de sabot incarné. À ce moment chaque avancée, même minime, devenait une grande victoire. Et on a toujours réussi à se rassurer en se disant qu'à côté de nous, y'en avait qui en chiait des ronds de serviettes dans leurs chantiers, et que finalement on était presque doué-e-s dans l'art des travaux.

Mais cette mise en perspective historique de l'avancée de nos travaux ne doit pas cacher l'essentiel du message que nous souhaitons vous adresser aujourd'hui.
Nous avons encore besoin de vous pour boucler le budget de notre chantier. On le sait, on est chiant-e-s à toujours demander du fric. Croyez-le sincèrement, si on avait les moyens de se passer de vous on le ferait avec grand plaisir ! On essaie tant que faire se peut d'autofinancer le chantier (dons de matériaux, investissement des différentes structures du 21, participation généreuse de travailleurs du bâtiment, etc.). Il ne nous manque que 1000 ou 2000€ pour boucler notre budget et permettre l'utilisation optimale de cette nouvelle salle. Nous n'avons jamais été aussi proches du but !

Vous pouvez donc toujours envoyer vos dons au 21 rue Maillé, à l'ordre d'Eclipse.
Qu'on se le dise ces dons ne seront pas déductibles des impôts et ne vous offrirons pas une petite parcelle de paradis.



jeudi 17 décembre 2015

L’état d’urgence pour faire oublier les tas d’urgences

Rassemblement samedi 19 décembre
15h – Place Imbach devant la bourse du travail

Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et répressive a pris une dimension particulière en France. Interdictions de manifestations, perquisitions administratives, gardes à vue : l’usage politique fait par le gouvernement de l’état d’urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions dans les quartiers populaires et auprès de personnes musulmanes ainsi que dans des milieux militants – notamment écologistes ou de soutien aux migrant-e-s – et à de nombreuses assignations à résidence pour des motifs politiques.

Le 14 novembre 2015, l’état d’urgence a été instauré en France pour une durée de trois mois reconductible. A travers ce vote, les députés ont mis en route un engrenage sans fin qui comme pour le plan « Vigipirate », risque de n’être jamais interrompu.
Le 24 novembre, le gouvernement a informé le Conseil de l’Europe de « sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme », donnant de nouveaux pouvoirs à la police en matière de perquisitions, surveillance électronique, et ce, sans avoir à passer par un juge.
Cette situation est inquiétante. D’autant plus que les motifs pouvant être invoqués pour perquisitionner un domicile ou assigner une personne à résidence dépassent de beaucoup la lutte contre le terrorisme “djihadiste”, qui ne sert que de prétexte au déploiement de ces mesures. Les premières victimes de cette répression sont les personnes musulmanes ou considérées comme tel, qui sont devenu l’ennemi numéro 1, alimentant ainsi la poussée des idées et des partis réactionnaires en France.
Ces mesures permettent également, au gouvernement de s’en prendre aux mouvements contestant sa politique, notamment à l’approche de la COP 21, que ce soit des syndicats de salarié-e-s, des collectifs écologistes ou de soutien aux migrant-e-s, la mesure phare étant d’interdire toute manifestation pour éviter des troubles à l’ordre public !
Les milieux militants ont été ainsi régulièrement frappés au milieu des 2575 perquisitions, 311 interpellations, 273 gardes à vue, 453 procédures judiciaires et 354 assignations à résidence réalisées depuis le début de l’Etat d’urgence, selon les chiffres donnés à la presse par Manuel Valls le 11 décembre, combien pour actes de terrorisme?
Le gouvernement cherche à pratiquer la politique de la peur pour museler les opposant-es à sa politique antisociale, allant jusqu’à vouloir réduire le code du travail à sa plus simple expression, à l’image du travail du dimanche, si « précieux » à l’approche Noël . Afin d’asseoir sa politique internationale hyper agressive et guerrière, il s’efforce de faire taire toutes les voix discordantes à l’union nationale qu’il tente d’imposer,  en interdisant toutes les manifestations initiées par le mouvement social.
Dans ce contexte les affrontements du dimanche 29 novembre à Paris, ne sont que la conséquence de l’interdiction de manifester formulée par les autorités, leur donnant ainsi prétexte à réprimer les manifestant-es ayant osé braver l’interdiction et se retrouvant interpellé-es par centaines, sans compter les innombrables contrôles d’identités.
Une fois de plus, ces politiques répressives et antisociales, qui visent à détruire les libertés et les droits fondamentaux, ne font que le lit des idées d’extrême droite qui continuent à voir leur audience grandir dramatiquement en France. Nous appelons l’ensemble de la population, à venir se mobiliser pour la défense des libertés publiques, celles d’aller et venir, de manifester, du droit de grève, etc. Cette liberté d’expression à laquelle le gouvernement dit être attaché quand il est sous le feu médiatique, et qu’il bafoue par-derrière.

Nous exigeons :
-L’arrêt immédiat de l’État d’urgence.
-Arrêt de toutes les procédures judiciaires (infractions aux interdictions de manifestations et de rassemblements ou refus de prise d’ADN, …) pour l’ensemble des militant-e-s inculpé-es depuis le début de l’État d’urgence.

Premiers signataires : Des individu-e-s, Alternative Libertaire 49, CNT 49, Collectif Émancipation, L’Étincelle, Le 21, NPA 49, Réseau Angevin Antifasciste, Union Syndicale Solidaires 49, Le Faux Chai, etc.
Tract au format PDF

mercredi 4 novembre 2015

Commande commande commande!

On a un peu perdu l'habitude de vous prévenir à l'avance des commandes réalisé par la librairie, histoire que vous puissiez anticipé et pré-commander des bouquins.
Donc pour votre information nous nous apprêtons à passer une commande chez les diffuseurs suivant :



Actes Sud http://www.actes-sud.fr/actes-sud-editeurs-associes Vous pouvez même commander le nouveau prix Goncourt !!!

Interforum https://fr.wikipedia.org/wiki/Interforum pour voir la liste des maisons d'édition diffusées

Nous allons également passer une commande directement auprès de la maison d'édition Libertalia http://editionslibertalia.fr/catalogue












Toujours des fonds pour la révolution kurde !

L'actualité récente ne peut que nous alarmer sur la situation en Turquie pour les Kurdes et les expériences révolutionnaires du Rojava. Il est aujourd'hui plus que nécessaire de continuer à se mobiliser en soutien au peuple kurde et à tous ceux et toutes celles qui subissent de plein la politique autoritaire du régime d'Erdoğan.
Nous rappelons donc qu'il y a toujours au 21 une caisse de solidarité à votre disposition.

Pour rappel l'article que nous avions publié lors du lancement de l'opération à Angers.



Pour vous informer sur la situation au Rojava, en Turquie, au Kurdistan et ailleurs:





mercredi 7 octobre 2015

Tout ça n’empêche pas Nicolas Qu’ la librairie n’est pas morte!

Cela faisait bien longtemps qu'on avait pas donné de nos nouvelles. Mais ne vous inquiétez pas ce n'est pas parce que nous ne publions pas régulièrement sur notre blog que nous sommes à l'agonie. Loin de là ! Les travaux aux 21 continuent d'avancer tout en stagnant également. C'est un concept particulier mais nous sommes adeptes de la nouveauté conceptuelle!

Parmi les nombreuses nouveautés de cette rentrée (qui commence à dater un peu on vous l'accorde) un développement des ouvrages des éditions Lé Découverte. On retrouve de nombreux ouvrages divers et variés allant de la sociologie, à la littérature, en passant par l'histoire, le féminisme, etc. Dans le tas on retrouve des classiques et des nouveautés. On vous en dit pas plus, ça pourrait gâcher votre plaisir de venir flâner dans la librairie et découvrir l'ouvrage dont vous rêviez et qui vous manquait tant ! Si vous êtes poli-e-s et qu'on est de bonne humeur, on pourra même vous le commander si ce n'est pas dans nos rayons mais dans le catalogue de La Découverte. D'ailleurs c'est valable pour les autres maisons d'édition (attention ne vous ruez pas non plus sur vous pour les commandes, on a un rythme de croisière pas toujours très performant!).

Une petite pépite va également nous parvenir prochainement avec une analyse politique et sociologiques des Pottokiak.

Autre nouveauté la revue Labordage, revue critique de l'âgisme https://fr-fr.facebook.com/labordage.revue au prix modique de 3€.

Bien sûr nous continuons de vous proposer des revues (Lutte de classe, Anarchosyndicalisme, Alternative Libertaire, Courant Alternatif, Partisan, Frustation, Dissonances, l'Envolée, Infos et Analyses Libertaires, Le Prolétaire, la Révolution Prolétarienne, N'autre École, etc.)


Et puis toujours des ouvrages politiques, philsophiques, syndicaux, historiques, de la littérature jeunesse, quelques BD, des beaux livres (photos, illustrations, etc.), des polars, des romans, etc.


Dépêchez-vous, y'a la queue devant la librairie et ils ont l'air pressés d'acheter!

lundi 31 août 2015

Concerts et expos autour du mouvement révolutionnaire Angevin

En septembre auront lieu des activités autour du mouvement révolutionnaire angevin  organisées par https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/ .

Au programme:

    ///Concert le samedi 26 à 20h30: Le collectif "Les Ardoisieres en Anjou" propose des chants militants, des complaintes de fendeurs, rouliers, mineurs et autres  airs de migrants. Le tout interprété par une douzaine de musiciens et de chanteurs.

    ///dimanche 27 septembre: 15h/ L'Etincelle:      Rencontre / discussion autour de l'histoire du mouvement libertaire.

    /// Et pendant tout le mois:
Exposition d'affiches, tracts et photos autour du mouvement ouvrier révolutionnaire angevin, en particulier anarchiste, des années 1890 à la fin des années 1930.

lundi 13 juillet 2015

Finies les vacances ?!

Dans la nuit du 10 au 11 juillet, entre 23h30 et 1h les fascistes* et autres militants d'extrême-droite ont une nouvelle fois frappé dans la rue Maillé**. Rappelons que cette rue atypique à Angers accueille depuis 1997 l'Étincelle, lieu militant et associatif autogéré, le squat le Sl[ï]p depuis 2008 et le 21 (librairie alternative et militante les Nuits Bleues et atelier de réparation de vélo La Tête dans le Guidon) depuis 2009.

C'est bien parce que nous sommes militant-e-s antifascistes et pour l'émancipation sociale que nous avons été une nouvelle fois la cible de ces tags d'extrême-droite (croix celtique, « anti-antifa », « good night left side »).

Mais l'agression de ces fachos ne s'arrête pas là. Nos voisin-e-s, les restos du coeur, ont une nouvelle fois été vandalisé-e-s avec une croix celtique taguée sur leur portail. Preuve, s'il en fallait, que ceux qui se présentent comme des représentants des classes populaires ne sont en réalité que des bourgeois qui ne prônent que la xénophobie et la haine de tout ce qui n'est pas friqué, blanc et catholique.

Une chose est sûre, nous ne courberons pas l'échine devant ces crapules d'extrême-droite. Nous restons des militant-e-s convaincu-e-s que le fascisme c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève.
¡No Pasaran !

L'Étincelle, le  Sl[ï]p, le 21
Samedi 11 juillet 2015


* En se définissant « anti-antifa » ils assument de manière décomplexée leur fascisme. Un autre de leur slogan est « Pasaran quand même »...
** Pour souvenir il y a déjà deux ans, dans la continuité des moblisations réactionnaires de la Manif pour Tous, L'Étincelle, le Sl[ï]p, le 21 et les Restos du coeur avaient déjà été tagués. Lire ici le communiqué du 21 : http://lesnuitsbleues.blogspot.fr/2013/06/nous-sommes-et-nous-le-resterons.html

 

mercredi 17 juin 2015

Soirée sur la situation au Kurdistan

La librairie les Nuits Bleues vous invite à participer à la réunion organisée à l'étincelle le 26 juin. Nous avons, avec nos compères du 21 de la rue maillé, activement participé à des collectes de fonds pour la résistance à Kobâné. Cette soirée pourra également être l'occasion de discuter plus largement de ce qu'il est possible de faire localement pour soutenir la lutte du peuple kurde.

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Vendredi 26 juin 20h30
 
Présentation/discussion

Soirée sur la situation au Kurdistan
Discussion avec deux camarades qui reviennent d’un périple de plusieurs semaines au Kurdistan. Ce sera donc l’occasion d’en savoir un peu plus sur la situation des Kurdes en Turquie, sur les dynamiques politiques qui s’y développent, sur la place des femmes dans ces luttes, sur la guerre contre Daesh, sur l’autonomie au Rojava et l’expérience de « démocratie directe » qui s’y développe.

https://etincelleangers.wordpress.com/

mercredi 3 juin 2015

samedi 6 juin : Rassemblement en mémoire de Clément Méric

  Contre tous les racismes et le fascisme : égalité et justice sociale !

Le 5 juin 2013 Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste, était tué par des militants du groupuscule d’extrême droite Troisième Voie. Son assassinat s’inscrit dans une longue suite d’agressions de l’extrême droite contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle, de leur origine ou de leur religion supposées, ou encore de leurs opinions politiques.
Les actes homophobes et transphobes ont augmenté ces dernières années, tout comme la remise en cause des droits des femmes. L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation des immigré-e-s, des musulman-e-s, des juif-ve-s ou des Rroms comme boucs émissaires sont des attitudes qui conduisent au pire. Le gouvernement entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-e-s, en quadrillant les quartiers populaires et en adoptant des lois racistes qui visent spécifiquement certaines catégories de la population.
À cela nous opposons notre volonté de vivre ensemble et notre exigence d’égalité des droits et de justice sociale. 20 ans après l’assassinat de Brahim Bouarram en marge d’un défilé du Front National, 20 ans après l’assassinat d’Ibrahim Ali par des colleurs d’affiches du Front National, le fascisme continue de tuer et reste un danger dans la rue comme dans les urnes.

Rassemblement samedi 6 juin 2015 14h30 Place imbach - Angers

Premiers signataires : Alternative Libertaire 49, Collectif Émancipation, Confédération National du Travail 49, D’égal à égales, L’Étincelle, Jeunes Communistes 49, Librairie Les Nuits Bleues, Nouveau Parti Anticapitaliste 49, Réseau Angevin Antifasciste, Union Syndicale Solidaires 49 etc.
PDF - 126.9 ko
Tract Clément Méric 2015

mardi 5 mai 2015


Alors que les médias sont en pâmoison devant la naissance d'une gamine outre-manche, les reportages sont beaucoup moins nombreux sur des étrangerEs qui eux et elles vivent à la rue, qui eux ont le ventre vide,  chassé de leurs pays par les guerres, les extrémismes (sic !) religieux, etc. 
Enfin tout va bien pour le meilleur des monde, notre bô pays dirigé par des socialistes (haha !) fait travailler l'actionnaire principal du Figaro en vendant des avions de guerre, des bateaux du même accabit (etc. là-aussi) à des amis de la Liberté-Égalité-Fraternité.

Alors pour aller plus loin, toujours mieux comprendre notre monde, fournir des outils de compréhension, de perspectives,  nous avons reçu pas mal de livres et revues.

Le Livre noir des Religions, chez l'Épervier, dévoile le bilan historique criminel de toutes les religions, qui furent toujours fauteuses de guerre. Il apparaît que les religions et leurs représentants sont les ennemis naturels de la liberté des hommes et des femmes. Les institutions religieuses justifient les inégalités et prétendent diriger, de manière totalitaire, les pensées et les actes de l’ensemble des membres du corps social. Il décrit les premiers sacrifices humains rituels de la préhistoire jusqu’aux grands conflits du monde contemporain. Dans une deuxième partie l'auteur s'attaque avec rigueur à différents textes religieux ; enfin F.H. Timour affirme, avec raison !, qu'il faut se défendre en chassant Dieu de l’espace public, afin de pacifier les relations entre toutes les communautés et tous les pays. Les religions doivent désormais retourner à la zone du privé dont elles ne sont sorties que pour le malheur de l’humanité. Dans une période où les crimes des religions réapparaissent au grand jour, et où la simple défense d’une laïcité molle ne suffit plus à les contenir, ce livre noir est un instrument indispensable de la lutte contre le fanatisme religieux.

Nous diffusons toujours le livres des Éditions Syllepse, Guerre aux migrants. Le livre noir de Ceuta et Melilla. Ce livre prend pour départ l'automne 2005, au nord du Maroc, quand une dizaine de personnes originaires de l'autre «rive du Sahara» sont abattues alors qu'elles tentent de pénétrer dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Le monde découvre alors l'existence de ces migrants prêts aux pires sacrifices pour fuir leurs pays et rejoindre les rivages européens. Ce livre raconte leurs itinéraires, les avanies qu'ils ont subies, l'assaut des barrières espagnoles, les rafles, la déportation dans le désert, l'isolement, mais aussi la solidarité, les espoirs. Il montre aussi que ces événements sont une conséquence de la politique de l'Union européenne visant à sécuriser ses frontières extérieures et à contraindre les candidats à la migration à rester dans leur pays. La guerre aux migrants est déclarée !. Le renouveau de l'opération dite Triton n'arrangera rien, les causes sont toujours là.

Dans notre République ou nos élus sont si prompts à donner des leçons que ce soit du Front Familial d'extrême-droite à la gauche, un livre, toujours aux Éditions Syllepse, Permis de tuer. Chronique de l'impunité policière ; met les pieds dans le plats. En effet si "En France, la peine de mort a été abolie en 1981, mais le permis de tuer existe toujours. Les violences policières et les crimes policiers rythment la vie des bidonvilles et des quartiers populaires depuis des dizaines d’années. Avec plus de dix morts connus par an, leur actualité demeure brûlante. Donner un chiffre exact s’avère difficile, mais nous savons que plusieurs centaines de morts ont été recensées au cours des trente dernières années. Dans cet ouvrage, six histoires de luttes récentes pour établir la vérité et obtenir justice sont rassemblées. Elles sont racontées directement par les proches de personnes mortes entre les mains de la police républicaine. Par ces parents, ces frères et sœurs, ces amis, confrontés au mur de silence étatique et à la souffrance, qui ont la force de s’exprimer et le courage de se mobiliser."

Du côté des parasites [j'entends déjà les bonnes âmes !, dictionnaire Larousse : Parasite : nom masculin (latin parasitus, du grec parasitos, de sitos, nourriture)
  • Organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital.
  • Personne qui vit dans l'oisiveté, aux dépens d'autrui ou de la société.]  
Bref, après cette incartade sémantique et être ressorti de notre banque (ceci explique cela...), Le livre noir des banque$, aux Éditions Les Liens qui Libèrent, publié par Attac et Basta ! relate les centaines de milliards d’euros qu’ont coûté les plans de sauvetage des banques françaises après le quasi-effondrement du système financier mondial en 2008, pris au piège de ses propres folies spéculatives. Indignation de l’opinion, grandes promesses de régulation : on allait voir ce qu’on allait voir pour recadrer une finance devenue « ennemie ». Pendant ce temps "on" va faire la chasse aux fraudeurs qui grugent
volontairement ou pas trois euros deci-delà. Le plus souvent c'est même dû aux erreurs de la trouducuterie bureaucratique et administrative, mais bon, il faut bien des boucs-émissaires pour maintenir la Paix sociale...
Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! Elles paient toujours moins d’impôts et favorisent l’évasion fiscale. Elles continuent de spéculer sur les matières premières et financent des projets très polluants. Elles détournent l’épargne d’utilité sociale ainsi que les financements abondants et gratuits reçus de la Banque centrale européenne. Nos banques coûtent très cher à la société et constituent une véritable et dangereuse bombe à retardement. Ce livre révèle le prix exorbitant, mais passé sous silence, de leurs activités. Et permet de comprendre comment la finance, et notamment les principales banques françaises, organise cette gigantesque captation de richesse, d'une ampleur inégalée.

Ce livre explique aussi pourquoi les responsables politiques ont accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes. Il montre comment les réformes annoncées ont été réduites à minima. Il retrace l'histoire de conflits d'intérêts et de collusions incroyables, d'une capture idéologique inouïe, de responsables politiques et administratifs sous influence. Une histoire de renoncements, d'aveuglements et de complicités. Entrons dans le monde des banques françaises. Là où la finance a un visage. Celui d'une oligarchie bancaire plus que grassement rémunérée, coupable d’un véritable hold-up planétaire…

Dans un autre genre et qui laisse toujours loisir d'espérer dans l'humanité, lelivre suivant en fait partie. En effet, Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think-tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l'une des réflexions les plus fines sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. 
 
Nous avons également de David Berry, Le Mouvement anarchiste en France, 1917-1945. Un livre bien sympathique car il nous apprend une foultitude d’éléments tout en
prenant du recul. Et puis, l’introduction commence par deux citations (la seconde est abrégée) qui situent l’auteur loin du marécage idéologique de la plupart de ses collègues universitaires dans le monde. Sans doute, aucune idée politique n’a jamais essuyé une pluie de condamnations cinglantes que l’anarchisme depuis que Proudhon s’en est d’abord attaché l’étiquette (William O. Reichert). Il est impossible de comprendre l’évolution du mouvement ouvrier sans étudier l’histoire de ses minorités [...] sans apprécier au plus juste l’apport comme les apories du mouvement anarchiste (Denis Berger). Il y étudie tout un tas de choses méconnues, le début du soviétisme et du communisme en France (bien avant la création de la S.F.I.C) et le rôle des anars ; tout comme leurs rôles dans le mouvement ouvrier et syndical d'après 1918. Tous les grands événements de cette période sont étudiés (révolutions Russe et Espagnole ; le Front Populaire, etc.), les débats vifs entre libertaires et leurs liens avec les autres parties du mouvement ouvrier aussi.

Toujours dans le rayon histoire sociale, l'auteure Cindy Coignard, qui viendra  normalement présenter son livre à la rentrée scolaire 2015-1016, s'attache à étudier les militantes du P.O.U.M. entre 1935 et 1980. Ces femmes membre d'une parti marxiste révolutionnaire, qui ne faisaient pas de distinctions entre militantes et militants, eurent à lutter sur deux fronts contre leurs dominations. En tant que prolétaires mais aussi en tant que femmes. Elles durent s’extraire des contraintes familiales et de leur rôle traditionnel de membres reproductifs de la société. Elles durent exercer des activités créatives et productives. 
Un autre livre liée à une militante poumiste, c'est celui (re)publié par les Éditions Libertalia et les Éditions Milena. Mika Etchebéhère, Ma guerre d'Espagne à moi. Une femme à la tête d'une colonne au combat. L'intérêt de ces deux livres réside surtout dans leurs points de vue centrés sur les femmes. La révolution espagnole, comme toutes les révolutions, privilégie un imaginaire très viril et masculin. Les guerriers forts et courageux sont particulièrement valorisés dans la culture révolutionnaire. Les femmes ne se sentent donc pas toujours à leur place dans ces mouvements. La figure de Mika Etchebéhère permet de briser tous les préjugés et l’assignation de genre. Cette militante du POUM incarne une figure de combattante qui semble loin de l’image de la femme au foyer valorisée par le fascisme et le puritanisme.

Nous avons reçu des tas d'autres livres sur l'écologie, l'histoire du pétrole, le génocide arménien, les Indignés d'Espagne, le bagne....
Du côté des revues, les revues Mediacritiques (critique des médias), Silence (écologie, alternatives, non-violence), L'Émancipation (syndicale et pédagogique), Lutte de Classe (mensuel de LO), Courant Alternatif (mensuel de l'OCL), etc., sont toujours au rendez-vous. 
On attire quand même votre attention sur deux revues qu'on vient de recevoir.



mercredi 4 mars 2015

Vendredi 20 mars 2015 : Les femmes s'en vont en lutte !

Présentation du livre Les femmes s'en vont en lutte. Histoire et mémoire du féminisme à Rennes (1965-1985) par ses auteures Lydie Porée et Patricia Godard

à la librairie Les Nuits bleues
21 rue Maillé, Angers
 
 Soirée organisée par le Collectif Émancipation
 

mercredi 14 janvier 2015

Pouvait-on empêcher la guerre de 1914-1918 ?


Vendredi 6 février à 20h30 à l'Étincelle


Le vendredi 6 février à Angers aura lieu la présentation du livre de Guillaume Davranche "Trop jeunes pour mourir" ayant pour thème la lutte des anarchistes contre la première guerre mondiale. Elle aura lieu à 20h30 à l'Étincelle (26 rue Maillé)
 
Pouvait-on empêcher la guerre de 1914-1918 ?
 
En juillet 1914, tous les Français ont-ils marché comme un seul homme pour défendre « la patrie en danger » ? Pas du tout !
Bien trop nombreux étaient les gens vaccinés contre le mirage patriotique, et qui savaient qu'on allait les faire tuer pour des intérêts capitalistes et coloniaux.

Dans les années précédant le conflit, tout le mouvement ouvrier (socialistes, syndicalistes, anarchistes) s'était battu sans relâche contre la montée des tensions belliqueuses, contre le « brigandage colonial », contre la course aux armements, contre la prolongation du service militaire, contre la propagande patriotique et militariste d'un gouvernement qui voulait préparer idéologiquement « la nation » à la grande boucherie.
Jusqu'à juillet 1914, malgré la prion, les coups de matraque, la menace du bagne et du peloton d'exécution, la lutte antipatriotique et antimilitariste ne cessa jamais.

C'est cette histoire haute en couleurs que la librairie les Nuits Bleues, l'Étincelle et le groupe Alternative libertaire d'Angers vous invite à découvrir.

Présentation-débat du livre Trop jeunes pour mourirOuvriers et révolutionnaires face à la guerre (1909-1914)
en présence de l'auteur, Guillaume Davranche 

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